Leavin’ U

Breadge :
(Gaël T.)
I never mean to leave you
(Kamer For Life)
I never mean to hurt you
(00 237)
I never mean to diss you
(Allways in my mind)
I just mean to,

Couplet 1:
Je n’ai jamais songé à te laisser pour partir,
Je n’ai jamais rêvé de ce destin de martyr.
Révolutionnaire forcé comme thomas Sankara
Jeune désavoué, venant du pays aux 100 carats
C’est la faute au contexte, à mon président de merde.
A ses éléments en Pampers qui squattent Genève.
La faute au ras-le-bol, a ces choses qui énervent.
Dans ma douce nation ou la sécession hiberne.
Inerte, face au désarroi dans lequel on verse.
Face à nos valeurs culturelles qui disparaissent
Putain, ça part en couille, une vraie crise sociale.
Dépravation sexuelle, retour vers l’immoral.
Bourgeois injustifié, jouissant des caisses de l’état.
Militaires formés en attente de la vendetta.
Parait même que pour la corruption on devient les rois.
Et que pour le foot, le lion devient le chat.

Chorus :
I never mean to leave you, Kamer love u for life
I never mean to hurt you, Kamer love u for life
I never mean to diss you, Kamer love u for life
I just mean to hug you, Kamer love u, Right .

Couplet 2 :
Souvenirs de fusillade, l’ami de mon père a perdu la vie.
Le lendemain je perdais mon bac.
Témoin aussi de tous ces cris pendant la nuit
Témoin de toute cette brave jeunesse qui craque.
Février 2008, sortie de balade avec un pote.
Je n’avais pas pris conscience pendant les villes mortes.
Jamais je n’oublierai les coups de feu, la discorde.
Les frères qui ne sont jamais rentrés, Merde
Je me sentais comme un lion de la savane, enfermé dans une cage
Comme le prophète, après le naufrage.
Comme un condamné à perpète, sur les murs de ma jaule
Je comptais les jours, en attendant le retour de soleil
Au bled, je me demandais c’est quand notre heure,
C’est quand qu’on meurs, c’est quand que nos freres ennemis crient victoire
C’est quand la descente aux enfers.
C’est quand que les anges viendront nous tirés du noir.

Chorus :
Breagde :
Chorus x2:

Couplet 3:
Contraint à l’exil,
Pour pouvoir avoir une lueur d’espoir,
Contraint de faire partit de la diaspora.
Le pays pleure ses fils,
Mais viens pas me poser la question du Retour.
Mon pote m’a dit de toute façon il y aura rien à reconstruire
Ils ont tous revendus aux chintoks et aux ordures.
De notre pays, il ne reste que sa sépulture.
Malgré tout, Prière de rester calme, même au bord de la rupture.

Chorus :